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Conclusions du groupe de travail ministériel sur le solaire : le bilan de Photosol

A l’issue de plusieurs mois de consultations menées par Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition énergétique, le gouvernement a dévoilé fin juin son plan pour le développement de l’énergie solaire en France.

Ce plan comporte plusieurs mesures positives telles que la mise à disposition par le ministère des Armées de plus de 2 000 hectares de terrains avant 2025, l’engagement de la SNCF dans le développement du solaire sur ses délaissés, ou encore celui des enseignes de grande distribution dans le développement du solaire sur leurs parkings et leurs grandes toitures.

Photosol alerte toutefois sur les écueils auxquels ces annonces risquent de se heurter dans leur mise en œuvre, notamment en termes de modalités d’attribution des terrains (risque d’inflation sur les prix de vente de l’électricité en cas de mise à disposition sous forme d’appels à projets) et de juste répartition desdits terrains entre PME et grands groupes.

Malgré ces points positifs, Photosol estime que le bilan est mitigé et déplore le fait que certains sujets n’aient pas été abordés, comme celui de l’éligibilité des terrains aux appels d’offres nationaux. En effet, les conditions d’implantation d’une centrale photovoltaïque dans le cadre des appels d’offres sont très strictes. Notamment, les terrains situés sur des communes ne disposant pas de carte communale ou de PLU ne sont pas éligibles, soit près de la moitié des communes françaises, souvent rurales, qui sont de facto exclues de la transition écologique !

Ensuite, l’implantation d’une centrale sur un terrain agricole est interdite, quelle que soit la nature de l’activité agricole. Photosol n’a bien sûr pas l’intention de s’implanter sur des terrains agricoles à forte qualité agronomique mais au contraire à proposer des projets agrivoltaïques combinant l’activité agricole déjà présente (exploitation ovine par exemple) et la production d’électricité. Ces projets permettent à la fois de revaloriser des terres pauvres qui sont souvent difficilement exploitables voire inexploitées et d’améliorer les revenus existants de l’exploitant (malheureusement de plus en plus bas dans le secteur agricole en France) avec les rémunérations que nous apportons sous forme de loyer. Il nous semble un peu surprenant que des projets qui allient développement d’une énergie propre et préservation (voire augmentation) de la surface agricole, et de manière favorable aux revenus des agriculteurs, soient ainsi interdits au profit de terrains moins écologiquement et socialement propices.

David Guinard, Co-fondateur et Directeur Général de Photosol, ajoute : « Depuis 10 ans, la vision globale de la filière solaire par les gouvernements successifs a toujours eu plusieurs années de retard et n’est jamais parvenue à se libérer des différents lobbies (nucléaires, pétroliers, agricoles) qui cherchent à ralentir la révolution (économique et écologique) que constitue le solaire dans le paysage énergétique français. De même qu’au moment du moratoire en 2011, Photosol met tout en œuvre pour continuer à développer la filière photovoltaïque en France malgré ces blocages réglementaires et cette réticence profonde de nos élus face à l’enjeu de la transition écologique. »

C’est la raison pour laquelle notre objectif est d’atteindre 1 GWc de centrales construites et mises en services d’ici à 2023. En 5 ans, Photosol a pour ambition de quadrupler sa capacité installée. Pour cela, nous faisons appel à vous qui partagez notre vision du solaire pour nous aider à développer le photovoltaïque en France et à répondre aux objectifs fixés par l’Union Européenne.

Si vous êtes propriétaires de foncier ou de parkings susceptibles d’accueillir une centrale photovoltaïque, n’hésitez pas à nous contacter.